Lu dans le figaro de ce jour...
Sans revenir sur l'absurdité du décompte des manifestants par la police ou les organisateurs, si les journaux s'y mettent aussi:
L'article du Figaro s'intitule: "La mobilisation anti-cpe bat des records"
"Une mobilisation record a en revanche été enregistrée à à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, où 10 000 étudiants et lycéens ont participé au cortège composé de 8 000 à 17 000 manifestants."
S'il y avait 10000 étudiants dans les manifs, comment le cortège pourrait-il n'être composé que de 8000 manifestants?
Mais
peut être les journalistes ne savent-ils pas compter eux non plus? A la
limite dans la rue ça peut se comprendre: typiquement, le gros gégé qui
cache à lui seul la petite fanny, ou des gens qui ne cessent de bouger
dans le cortège, bon, mais dans le papier du journaliste, pas terrible
Dans
le même ordre d'idée: "Les joueurs de l'équipe adversaire ont passé un
mauvais quart d'heure dans les cinq dernières minutes de la rencontre"
(bon là c'est une expression, par ailleurs le choix du cadre sportif
est tout à fait fortuit :-) )